querelles assassines

Il y a un an

La Lune est là

Lundi 8 mars 2010 à 18:00

C'est advenu sans conséquence et les histoires de sexe remplissent toutes mes soirées.
Pardon si j'en parle bien trop mais si je n'ai plus de coeur autant avoir un corps.

Et rappelle toi chérie, garde le contrôle en toutes circonstances. Fais l'amour et fait le bien, avant que dans tes mains retombe ta peau trop flasque et ton inexorable souffle.

Si le désir ne dure qu'un temps, profitons-en.

Samedi 6 mars 2010 à 20:55

Ici le vent souffle et l'horizon s'éteint en se couvrant de nuit. J'ai fait comme d'habitude, bien pris ma pilule et épilé mes jambes. Je suis prête à m'y méprendre. Dans quelques minutes je prendrais mon sac, mon Jack et un billet. On ira quelque part où il fait bon être ivre. 
Et je prendrai ta main, la mettrai dans mon short, tu rigoleras un peu en sentant mes collants et ma culotte à noeuds. 
Tu me diras frivole je te dirais gourmand et Dieu sait, Dieu seul sait même (car nous, on s'en souviendra pas), ce qui adviendra. 

Mercredi 3 mars 2010 à 14:37

Dans quinze ans j'aimerais ton sourire, ta main douce et sirupeuse et nos regards mélancoliques, sur le perron de la maison.
Dans seize ans je vendrais le chien, à des amis de ta maman, je leur dirais d'en prendre soin, un animal ça n'oublie rien. 
Quelque part dans la nuit des temps, il y aura ton sourire en moi, sur une hanche, comme une revanche. Bon sang que la peau y est fine. 
Quelque part dans mon souvenir, ta peau zébulon et mesquine, ton drap de soie qui frotte en douce, l'entrejambe de Marie la rousse. 
Il fait si froid dans ton enclos, bête sauvage et ruminante, absolument fascinante
J'ai laissé une trace de moi, dans l'évier en émail elle luit. 

Mardi 2 mars 2010 à 11:36

La probabilité que je sois tombée folle amoureuse d'un bon coup pendant cinq ans était si faible que lorsque nous fîmes l'amour je fus surprise qu'il ait un sexe.

Et le cerveau humain fait bien les choses, les sentiments couvrent l'inefficacité, le manque d'habileté, l'hésitation passe pour l'amour et l'ennui pour de la douceur.

Et je cherchais, cherchais, de la stimulation dans mes simulations. 

Jeudi 25 février 2010 à 10:05

Colonisation apathique et nid de poules en queue de pie. 
La parenthèse mérite qu'on s'y arrête.
Regardez, c'est la fille du bistrot rue de l'empereur, elle pleure, elle est toute frêle et si docile. Margoton la jeune bergère, dirait-on. 
Mon dieu que le monde est calme et ce matin tranquille en sa dernière demeure, la mélodie m'emporte et mes mots sont trop longs, ma langueur les étire et mon sourire les pend.
Je fuis de me voir si vieille.

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